From Stephanie Booth, Le dimanche perpétuel:
Je viens de faire un petit tour dans le quartier avec mes jambes et mes bâtons. Peu de monde, beaucoup de calme. J’ai toujours aimé les dimanches et les jours fériés, ici, où tout est fermé et rien ne bouge.
Cette période c’est comme un dimanche, mais tous les jours.
C’est trompeur, pourtant. En fait, cette crise n’est pas également distribuée. Elle nous touche tous, nous bouleverse tous, mais alors que certains se trouvent ralentis voire arrêtés, d’autres ne savent plus où donner de la tête. Je pense aux soignants évidemment, mais aussi aux parents télétravailleurs, aux employés des supermarchés, aux profs qui doivent du jour au lendemain apprendre à enseigner à distance (si possible autrement que “je donne des exercices, ils font, je corriger”), à tous ceux dont le revenu est en train de s’évaporer et qui doivent dare-dare trouver des solutions pour payer les employés et les charges, ou simplement remplir le frigo.
On commence à le lire, femmes et hommes ne sont pas non plus frappés équitablement. Les femmes assument la plus grande part des soins et de l’aide à autrui. (Oui je sais qu’il y a des hommes aidants, mais regardons les choses à l’échelle de la population.)
It does feel like perpetual Sunday, these pandemic days, and the particular kind of Sunday is different for every person, every family.
Comments
euh... "je corrige"... un
euh... "je corrige"... un petit détail.
merci pour de belles pensées.
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